Plymovent et la COVID-19
Plymovent suit de près la situation concernant le virus COVID-19.
Deux rapports récents de NIOSH Health Hazard Reports (HHE) souligne la nécessité, pour les pompiers, d’utiliser des systèmes d’extraction des échappements de diesel, même lorsque les pompiers effectuent les marches habituelles lors des contrôles des appareillages.
Les risques dus aux échappements de diesel ont décidé les chefs de casernes à réclamer deux études HHE.
Deux casernes de pompiers ont été évaluées par un étude en 2017 (rapport HHE N° 2016-0094-3267). Les moteurs diesel dataient, dans ces casernes, de 1992 et de 1999. L’étude a constaté que : « plus de 95% des particules d’échappement de diesel étaient inférieures à 1 micron et pouvaient donc être inhalées. Les particules d’échappement de diesel sont très petites et pouvaient donc pénétrer en profondeur dans les poumons et même dans le système sanguin. »
Les chercheurs de NIOSH ont conduit des concentrations de particules toute la journée et utilisé des tuyaux de fumée de ventilation pour observer la direction du flux d’air.
Les tests ont révélé que des gaz d’échappement s’écoulaient vers les zones de vie juste après le démarrage des équipements à moteurs diesel. Les chercheurs ont également constaté qu’un des systèmes d’extraction de pots existants n’était pas utilisé, dans une des casernes, lors des contrôles de l’équipement. « Les pompiers ont déclaré que ce flexible était utilisé pour la maintenance réalisée dans la baie, mais pas pour les contrôles d’équipement dans la baie. »
Citons, parmi les recommandations des chercheurs du NIOSH, « l’installation de systèmes de contrôle du diesel pour réduire le volume des échappements de diesel dans la baie d’appareillage » ainsi que « l’utilisation d’un flexible d’extraction de pots dans la 1ère caserne lors des contrôles de l’équipement dans la baie. »
L’autre étude du NIOSH a été réalisée en 2016 (rapport HHE N° 2015-0159-3265) et a débouché également sur la recommandation d’un système de ventilation local pour la caserne bien qu’elle soit équipée de moteurs modernes fonctionnant avec un carburant diesel très faible en souffre et dotés de filtres à particules diesel et de systèmes de régénération.
L’étude a constaté que : « bien que le niveau d’exposition soit faible dans toutes les casernes, des efforts pour réduire ces expositions sont requis de par les risques potentiels d’exposition aux échappements diesel. »
L’étude a également recommandé la prise en compte de « systèmes d’extraction locaux reliant directement les appareils de gaz d’échappement de diesel uniquement derrière la caserne. »
Lorsque les deux études ont été évoquées avec Bryan Frieders, président du Firefighter Cancer Support Network, il a perçu le besoin des casernes en systèmes d’extraction des gaz d’échappement diesel supplémentaires. « Il existe une documentation complète sur les contaminants contenus dans les gaz d’échappement de diesel et le risque de cancer qu’ils entraînent pour les pompiers, déclara Frieds. « La science suggère que le meilleur moyen d’enlever tout risque de gaz d’échappement diesel est d’utiliser un système de capture à la source. Le FCSN continue à plaider pour de nouvelles méthodes de protection des pompiers envers les effets dangereux de l’exposition aux gaz d’échappement de diesel à l’aide de méthodes éprouvées, de solutions de dispositifs corroborés et théoriques.
Les études ont également été partagées avec le Chef Ronald J. Siarnicki, directeur exécutif de la National Fallen Firefighters Foundation. « La National Fallen Firefighters Foundation et son Centre de Première Intervention s’engagent à réduire le taux de cancer chez les pompiers dans le cadre de leur mission de réduction des morts en service » déclare le Chef Siarnicki.
« Le lien entre l’exposition aux particules et le diagnostic de cancer chez les pompiers est de plus en plus évident, au fil des années. Ces études de NIOSH illustrent parfaitement les raisons pour lesquelles les systèmes d’extraction des gaz d’échappement de diesel peuvent endiguer l’exposition et réduire les risques. C’est simple et efficace » ajoute Siarnicki.
« Nous nous basons sur les recherches actuelles pour continuer à recommander l’utilisation de systèmes d’extraction des gaz d’échappement actifs qui capturent les particules à la source et réduisent l’exposition » déclare Ed Klima, le directeur général du Centre de Première Intervention de la National Fallen Firefighters Foundation.
L’industrie de l’extraction des gaz d’échappement diesel s’est concentrée sur l’ajout de dispositifs rendant les systèmes plus simples d’utilisation. Plymovent a, par exemple, installé plus de 50 000 systèmes de capture à la source en Amérique du Nord, et a, au cours des dernières années, ajouté des dispositifs permettant aux pompiers de réaliser les contrôles routiniers des équipements dans les casernes.
Les pompiers peuvent, par exemple, faire fonctionner leurs systèmes en mode « manuel » pendant les contrôles étendus de fonctionnement et d’équipement, puis, lorsque les contrôles sont terminés, appuyer sur le bouton STOP et repasser les systèmes en mode « automatique » afin qu’ils soient prêts pour les prochaines sorties d’urgence lorsque les flexibles se déconnectent automatiquement des pots lorsque les camions quittent la caserne. En savoir plus sur les systèmes d’extraction de gaz d’échappement pour les services d’incendie et d’urgence.
L’institut national pour la sécurité et la santé des sites (National Institute for Occupational Safety and Health ou NIOSH), un département du CDC, a mené le programme Health Hazard Evaluation (Evaluation des risques sanitaires ou HHE) pour aider les organismes à en savoir plus sur la présence, ou non, de risques aux postes de travail et recommander des solutions pour réduire les risques et prévenir les maladies professionnelles. Consulter le rapport HHE complet ici.
Nous serions ravis de vous aider !