Ôter sa tenue de pompier juste après avoir combattu un incendie peut réduire considérablement l’absorption par la peau de composants cancérigènes, selon une étude de l'Université de Ottawa.
Les résultats de l’étude, publiés dans Environmental Science & Technology, ont été partagés par l’auteur responsable de l’étude, Jennifer Keir, lors d’un évènement sur les casernes, à Nashville, le 19 octobre 2017. Mme Keir et son équipe de chercheurs ont mesuré, pendant 14 mois, des échantillons d’urine, de peau, de PPE et à l’intérieur des tenues de pompiers, avant et après les incendies. Les recherches ont montré qu'en moyenne, les expositions aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et aux autres mutagènes organiques étaient jusqu'à 5,3 fois plus élevées chez les pompiers que les niveaux pré-incendie. Les recherches ont également révélé une relation entre ces niveaux de métabolites de HAP et les niveaux de HAP sur la peau des pompiers.
Elles ont également révélé que les échantillons d'air recueillis étaient 13 fois plus élevés dans les camions lorsque les pompiers revenaient d'un incendie.
Mme Keir a suggéré que la décontamination de la peau immédiatement après la lutte contre un incendie pourrait être une façon de contribuer à la réduction de l'exposition des pompiers à ces composés potentiellement cancérigènes. Se basant sur ces résultats, les pompiers d'Ottawa ont modifié leurs procédures de décontamination des tenues de feu. Ils enlèvent désormais leur tenue complète, y compris la tenue de soute, sur les sites et emballent ces vêtements avant de rentrer à la caserne. L'utilisation de lingettes de nettoyage de la peau a montré une diminution de 54% des niveaux de PHA sur la peau, selon Mme Keir.
Plymovent va continuer à surveiller ces études et se concentrer sur des solutions permettant de réduire l'exposition aux risques existants dans les casernes. Nous encourageons nos clients incendie et EMT à nous parler de leurs besoins et préoccupations spécifiques.